Créée il y a 5 ans à peine, la griffe Aimé Leon Dore revendique des inspirations typiquement new-yorkaises. Flirtant entre streetwear et haute couture, les collections proposent un vestiaire mixte et casual avec des pièces simples mais savamment étudiées pour un confort optimal et une qualité irréprochable.
Un nom bien français mais une identité 100% New Yorkaise, voici ce qui ressort des pièces imaginées par Teddy Santis, le fondateur d’Aimé Leon Dore. Misant sur des designs simples et minimalistes mais puissants, ce natif du Queens, totalement autodidacte dans l’univers de la mode, a depuis la naissance de sa marque su puiser dans son environnement direct : les rues de la grosse pomme, les playgrounds de basket et le mouvement Hip Hop, notamment lors de son âge d’or dans les années 90.
Pas étonnant donc que la marque ait su revisiter avec brio le fameux hoodie 79 ou les crewnecks, mais aussi les polos, t-shirts, bombers pour aujourd’hui proposer une garde-robe complète, allant de la paire de chaussettes à la chemise, en passant par les manteaux, les cravates et évidemment par nombre d’accessoires comme les bonnets tuques, les casquettes et les écharpes…
Coupes, coloris et matières modernisées, les pièces sont pour la plupart simplement ornées de broderies discrètes et de détails bien sentis qui façonnent une esthétique propre à la marque, associées à des lookbooks léchés qui évoquent l’atmosphère unique et inspirante de New York.
Pour la saison automne-hiver 2019, la collection reste fidèle à ses principes avec des classiques inspirés des années 90 évidemment, tout en intégrant des coloris plus sobres et des pièces innovantes, le tout pour toucher un public large mais averti, à la recherche d’un style mixant décontraction et technicité.
On craque alors sur les bonnets waffle knit, les hoodies et les sweatpants en coton, les vestes en laine… Des vêtements qui redonnent des lettres de noblesse au Streetwear grâce à des matières soigneusement sélectionnées en Angleterre, en Italie ou au Japon, façonnées au Canada en majorité ou directement à New York pour les pièces les plus haut de gamme telles que les manteaux, les pantalons, les mailles ou les chemises…
Notons également de belles collaborations pour cette fin d’année, avec des sneakers New Balance colorées assorties de polaires, polos, pulls et accessoires déjà sold out pour la plupart, des pulls Woolrich ou des Paraboot aux accents montagnards du plus bel effet, comme les Timberland de la saison dernière !
Une esthétique intemporelle pour des pièces d’une grande qualité, et qui ne reniera jamais ses origines malgré l’engouement actuel pour le style urbain.
En conclusion, les mots de Teddy Santis décrochés lors d’une interview pour Ssense : «Tout ce qu’on fait est ancré dans cette ère d’authenticité brute–soit on aime, soit on n’aime pas, mais c’est plus qu’une simple mode qui va finir par passer. Je crois fermement que le streetwear et New York sont deux choses indissociables. C’est cette ville qui l’a fait naître. » Rien à ajouter !