Qui sont-ils et quels sont leurs différents types de demandes ?
Mes clients sont très différents les uns des autres. On y retrouve des marques, des agences, des collectivités, des structures associatives, des sociétés privées et grands groupes mais aussi des ateliers et manufactures françaises ainsi que des particuliers. (Artistes musiciens, galeristes & collectionneurs). Les demandes sont principalement axées sur mon travail visuel pour le design ou mon travail abstrait pour la peinture contemporaine.
Parle nous un peu de tes techniques de travail ?
Au niveau design graphique, je travaille principalement avec la suite Adobe. Les gros softs classiques comme Illustrator et Photoshop. Je suis très classique : la souris à l’ancienne mais pas de tablette graphique et ce genre d’outils. J’ai dorénavant un travail parallèle en atelier à travers lequel j’aime expérimenter un travail plus plastique. Le collage m’a procuré beaucoup de fun pendant la période de confinement, je teste donc de nouvelles choses en privé…
Tes principales inspirations ?
J’en ai à foison, beaucoup de choses m’intéressent et m’interpellent mais je dirais que je puise mon inspiration dans la musique que je collectionne depuis tout petit. Les pochettes de disques, le retro vintage, le design mid-century, les vieux meubles mais aussi la typographie. C’est à la base mon premier amour.
Ta collaboration avec Atelier Boivin ?
C’est le fruit d’une amitié entre le patron de l’atelier parisien et moi-même. J’ai toujours eu envie de m’impliquer dans le design textile et j’en ai eu l’opportunité avec l’Atelier Boivin. On teste de nouveaux produits en tentant de raconter une histoire avec un réseau de fabrication très court et un système de précommandes. Je suis ravi des retours que l’on a à ce stade. Il est possible que je monte une structure et une marque mais je ne veux pas tout dévoiler pour le moment… à suivre…
Et celle pour Lacoste-Courtside ?
Une aventure ! Je n’avais jamais eu l’occasion de créer pour une marque comme Lacoste dans un univers sportif comme le tennis donc il y a eu un vrai challenge en termes de validation, des aspects techniques de réalisation et de contraintes de temps et de rendu. J’en suis assez fier car ce n’était pas le projet le plus facile pour moi. Il y aura surement une suite cette année à l’étranger si tout va bien… j’ai hâte !
Une œuvre d’art emblématique pour toi ?
Je ne me lasse toujours pas de « Guernica » de Picasso ou encore « La maison sur la Cascade» de Frank Lloyd Wright pour l’architecture.
Un musée à visiter absolument ?
J’étais content d’apprécier des chefs d’œuvre comme « La Naissance de Vénus » de Botticelli à la Galerie des Offices à Florence lors d’un voyage avec ma femme. Une galerie de 8000 m2 regroupant la plus belle collection de peintures italiennes et d’œuvres de grands maitres européens comme Dürer ou Francisco de Goya.
L’endroit idéal pour déconnecter ?
Un endroit que j’ai eu la chance de découvrir avec Taroe : Les Caraïbes et plus particulièrement l’île de St Martin et ses plages. Je ne me suis jamais senti aussi bien dans mes souvenirs. Sinon moins loin : mon petit studio de musique improvisé où je stocke mes disques à la maison…
Ton disque du moment ?
Wyl & Wun Two – We Talk Tomorrow
Un film qu’il faut avoir vu au moins un fois dans sa vie ?
Orange Mécanique de Stanley Kubrick.
Tes futurs projets ? Un projet dont tu rêves ?
Une petite expo avec des œuvres à prix réduits encore en gestation et des interventions artistiques au sol sur plusieurs projets d’urbanisme qui devraient arriver au cours de cette année. J’aimerais faire plus de gros murs dans l’idéal à l’étranger et développer une marque dans le textile et la déco de maison.
Un dernier mot ?
Merci à vous de m’accorder de l’intérêt et de la visibilité dans votre magazine que je trouve très sympa. J’avais envie d’y participer, voilà maintenant chose faite.