Stéphane Vignal, plus connu sous le pseudo Operagraphiks, signe la couverture du magazine. Et répond à nos questions. Directeur artistique, muraliste et peintre, il navigue entre ces principales disciplines en fonction des projets. Background, techniques, projets actuels et futurs… il nous offre un peu de fraicheur et de couleurs pour l’été 2021.
Hello Stéphane, comment ça va ?
Salut Focus, je vais très bien, merci. Un peu fatigué ces derniers temps mais rien de grave c’est juste ma nouvelle vie de papa qui débute… Je dois me faire aux nouveaux horaires de ce nouveau job !
Peux-tu nous retracer ton parcours en quelques lignes ?
Je suis à la base graphiste de métier. J’ai commencé par faire une école de communication visuelle à Paris, puis j’ai monté plusieurs studios graphiques avec des équipes différentes au fil des années. J’ai fini par travailler seul, en free-lance pour des agences ou pour des collectivités et je travaille aussi en binôme avec un ami artiste situé à Anglet : Taroe. Je gravite la plupart du temps entre muralisme, graphisme et peinture en studio.
Pour ceux qui ne te connaissent pas, tu as plusieurs casquettes : DA, muraliste…
Oui, je pense que c’est ce qui me définit. Je suis très curieux et j’apprécie la pluridisciplinarité. Mon parcours m’a amené à bosser pour des clients dans des secteurs complètements différents : la mode, la télévision, la musique et faire mes armes en peinture au travers de la culture graffiti traditionnelle puis Post-Graffiti.
Je travaille désormais à développer mon univers artistique issu de mon background de designer et j’apprécie désormais le travail en atelier. Un couteau suisse !
Ça vient d’où « Operagraphiks » ?
Ce n’est clairement pas une référence ou un pied de nez à l’univers d’Astérix ! C’est le seul moyen que j’avais trouvé à l’époque pour avoir une url pour mon site web qui renseignait sur mon nom et la nature de mon activité. Opéra.com était déjà un gros navigateur, je ne pouvais pas me procurer l’url de mes rêves…
Comment interviens-tu auprès de tes clients ?
Tout dépend sur quoi je travaille et des enjeux de ma prestation. Plusieurs choses se distinguent : il y a les commandes pour les marques et institutions puis il y a les clients privés qui viennent chercher mon univers. J’ai la chance d’être sollicité pour ma patte graphique donc c’est toujours un plaisir de produire avec de moins en moins de contraintes. En général le processus est simple : j’écoute beaucoup, un échange se fait souvent à l’oral avec le client puis vient le temps des maquettes. J’explique ce qui m’amène au résultat proposé et une fois le concept validé, on finalise le visuel.