Jeune designer marseillais, Mickaël Koska s’inspire de son environnement pour imaginer des pièces éthiques et lumineuses entièrement fabriquées dans le Sud de la France. Pour ce nouveau numéro, il nous éclaire sur son travail et évoque son futur projet qui sortira à la rentrée prochaine.
Bonjour Mickaël, votre parcours dans les grandes lignes ?
Je suis designer autodidacte depuis 2013 après avoir découvert ma passion pour le mobilier et les luminaires.
Vous vous êtes lancé en 2013… comment ça s’est passé ?
Après un voyage solitaire en Australie qui m’a permis de me recentrer sur mes aspirations profondes, j’ai commencé à vouloir créer mes propres meubles et lampes afin de boycotter le design de masse. Ça a démarré comme ça…
Koska est à la fois un studio et une marque c’est bien ça ?
Oui en effet au départ j’ai lancé la marque Koska (mon nom de famille) et maintenant un studio plus global à travers lequel je travaille sur le design d’espace, la création de mobiliers et de luminaires et l’accompagnement en décoration.
Comment fonctionnez-vous avec ces deux « univers » ?
À mes yeux c’est une seule et même passion pour l’habitat, pour le beau bien manufacturé, les matériaux nobles, l’architecture et le savoir-faire artisanal.
On sent l’influence du Sud dans vos créations à travers les couleurs, la lumière… il y a quelque chose de solaire…
Je suis né ici, depuis toujours la mer azur et la lumière du sud forgent mon paysage mental et nourrit ma créativité. C’est mon ADN et c’est ce que je retransmets dans mes créations.
Pouvez-vous nous parler du luminaire Cactus ?
Vous avez réalisé plusieurs versions…
J’ai imaginé et dessiné la lampe cactus il y a 2 ans et depuis j’ai développé plusieurs versions puis une édition avec la marque allemande Pulpo qui est un succès. Pour moi c’est un vrai design singulier et non une déclinaison et variante de formes déjà vues.
Où faites-vous fabriquer vos produits ?
Vous utilisez des matériaux recyclés ?
Entièrement dans le sud de la France avec des artisans locaux proches de moi. Plutôt des matériaux nobles, durables et parfois recyclés quand ça peut amener quelque chose en plus ou différent.
Selon vous, comment le design peut-il faire évoluer nos modes de consommation ?
Ce n’est plus seulement un mode de consommation. A mon sens c’est un art de vivre, de penser, de regarder, de s’émouvoir. Mais aussi d’exigence, d’éthique et de durable.
Quels sont vos projets actuels et futurs ?
Je travaille sur un projet depuis 1 an et qui sortira en septembre. C’est une ligne de mobiliers et d’objets de décoration en céramique déclinée sur la représentation des reliefs naturels de zones géographiques précises.
Un dernier mot ?
Changer sa façon de regarder le monde, accueillir l’émotion, privilégier la main de l’homme.