L’été se profile et les envies de balade sur les routes de campagne en décapotable se dessinent. C’est pourquoi nous nous avons choisi de vous retracer l’histoire de la Triumph TR3. Produit entre 1955 et 1957, ce sublime petit cabriolet britannique, décliné ensuite une version TR3A, s’inscrit dans la légende automobile.
Enfilez vos gants en cuir et installez-vous au volant de la Triumph TR3 pour une virée sur les petites routes de campagne ! Modèle phare des années 50, la Triumph TR3 aura connu une courte carrière malgré son succès commercial. Conçue par le constructeur britannique Triumph Motor Company, la TR3 fut produite à 13.377 exemplaires de 1955 à 1957 dont seulement 1.286 alimentèrent le marché local. Les autres étant destinés aux clients américains.
Héritière de la TR2 dont elle est fortement inspirée, cette petite sportive se distinguait esthétiquement par sa calandre formée par une grille en aluminium, ses nouveaux éléments chromés et ses deux feux de stop sur les ailes. Equipée de seulement deux places, elle pouvait embarquer un troisième siège et un hard top en option. Sous le capot, la TR3 dispose d’une motorisation 4 cylindres en ligne de 1991 cm3 développant 95 chevaux lui permettant d’atteindre une vitesse maximale de 170 km/h et de dérouler le 0 à 100 km/h en 10,8 secondes. Une excellente performance pour l’époque qu’elle doit également à son poids de 904 kgs. Par la suite, 5 cv supplémentaires seront ajoutés grâce à quelques améliorations mécaniques sur les conduits d’alimentation et d’échappement.
Dès 1957, cette TR3 phase 1 est remplacée par la TR3A, un nom jamais officialisé. Réputée pour sa fiabilité, elle fut la première voiture anglaise à être pourvue de freins avant à disque. Nettement optimisé d’un point de vue technique, cette seconde phase arborait notamment une superbe grille de calandre élargie dite « grande bouche ». Fabriquée jusqu’en 1962, elle sera détrônée par la TR4 au design novateur. Aujourd’hui, plusieurs centaines de modèles TR3 et TR3A sont encore enregistrés.
